C'est marrant de s'marrer

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et ça fait travailler les abdos.

Merki !

Supercalifragilisticexpialidocious

(Even though the sound of it is something quite atrocious)

That's what you say when you don't know what to say.

Je pourrais parler de ma première semaine de marrainitude, des cris des pleurs, des tétées des changements de couches, des gazouillis et des semblants de sourires.

Ou de mes invités masqués, grimés, accessoirisés pour Halloween, de mon buffet thématique -et goûtu- tout en vert et orange, de l'Atmosfear plus amusante que morbide qui régnait ce soir-là ou du cucurbitacé non identifié qui, quelques jours plus tard, ayant mûri (pourri), est bien plus effrayant et mériterait le nom de citrouille.
 

Ou enfin de tout ces petits riens qui enchantent le quotidien.

But well, you can't tell everything.

Nous nous sommes réveillés, ce matin, de bonne humeur

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Une joyeuse bise venue d'outre-Atlantique a soufflé sur nos têtes ce matin.

Puis un lunch enjoué inspiré des saveurs asiatiques a clos la matinée, après les deux fournées de belles photos vietnamiennes cuisinées par Tête Blonde.

Nous nous sommes réveillés de bonne humeur.

Coqueluche, l'histoire d'un mot

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Un mot à l'étymologie non clairement définie :

- a priori la moins vraisemblable origine serait que le terme 'coqueluche' provienne du coquelicot car cette plante aurait produit le sirop anti-tussif employé aux XVI-XVIIème siècles. Mais c'était apparemment le papaver sommiferum qui était utilisé à l'époque et non le papaver rhoeas, autre nom du coquelicot.

- les quintes de toux de cette maladie évoqueraient le chant du coq qui le saviez-vous ? coqueline, verbe duquel la coqueluche pourrait être dérivé.

- la coqueluche ou le coqueluchon (du latin cucullum) était une sorte de capuche ou capuchon porté par les personnes atteintes de la maladie du même nom pour se protéger du froid.
A moins que ce ne soit pour éviter que le microbe ne se diffuse quand le malade toussait, selon ce que pensaient certains médecins de l'époque ?
Ou encore le port de la coqueluche était-il un moyen de garder la tête au chaud et d'échapper à l'infection ?

La troisième hypothèse semble la plus probable, et permet d'expliquer le sens dérivé de notre coqueluche, qui d'une maladie contagieuse est devenu la mascotte, le préféré ou l'amoureux.

En gros, la coqueluche, coiffe portée par les malades, ou par les bien portants pour éviter de l'être, serait devenue un article de coquetterie, recherché, puis le terme par extension aurait désigné ceux qui portaient les plus belles coqueluches, puis les personnes dont tout le monde s'entichait.

D'où l'expression 'être coiffé de quelqu'un' : une personne qui était la coqueluche d'une autre la coiffait, et réciproquement ; on disait 'prendre la coqueluche pour quelqu'un' pour 'tomber amoureux de quelqu'un'.
On trouve aussi 'se toquer de', 'avoir le béguin pour' ou 's'embéguiner de', le béguin étant également une coiffe.

Interesting, isn't it?

Espérons qu'il est plus courant de prendre la coqueluche que de l'attraper !

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Appelez-moi Ma Reine

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ou

kummitäti/ristiema/matka/chrzestna

godmother/крёстная/gudmor/keresztanya

nyanathaaï/madrinha/naşă/νονά

Patentante/madrina/kuma/Amabitxi

שׁוֹשְׁבִינָה/ عَرَّابَة/kmotra/ნათლია

etc. selon les langues.

ou bonne fée marraine

ou encore

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et Joyeuse Vie Grégory !

Parlez-nous de la pluie

et aussi du beau temps, contrairement à ce que ne le chantait Georges.

La pluie, également célébrée par Mr Gene Kelly, est en toile de fond du dernier Bacri/Jaoui. Bacri/Jaoui ? On connaît la chanson, diront certains. Certes, mais c'est justement pour leur style qu'on va les voir. Alors on y va et on rit à ces touches d'humour, à ces situations cocasses, à ces bouts de vie. Sans ressembler aux précédents opus du couple de metteurs en scène, l'ambiance de ce film a comme un air de famille avec ses antécédents. Et s'il n'est pas du goût des autres, il est en tout cas du mien.


Le beau temps était au programme, malgré les craintes et les prédictions, de la virée dans la Drôme lors de l'annuelle journée détento-professionnelle.
Pas besoin donc de se balader en parapluie (comme dirait Tête Blonde dans sa note du 12 juillet 2008) pour marcher sur les traces des castors dans la réserve naturelle des Ramières.

L'utile accessoire laissant transparaître un coin de ciel bleu lors des journées pluvieuses est resté se reposer dans le bus pendant que nous nous cultivions sur les mammifères susnommés.
Les castors ont ensuite cédé la place à une après-midi zen, entre (auto) massages, relaxation et détente au soleil.
Ajoutez à cela bavardages et rires entre collègues et c'est l'assurance d'une journée réussie.

Des jeux à Bourgoin-Joyeux

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Pas besoin de fabriquer la patte de merle*, pour Asmoday on est accueilli dès l'arrivée et entraîné dans des jeux divers et variés. Mise en bouche avec un jeu de 7 familles animalier pour le moins bruyant. Mais attention le temps est compté avec Time's Up où mémoire et associations d'idées sont les mots d'ordre. On enchaîne avec une course aux sorcières où créer des formules magiques est la clé pour arriver le premier. Suivie d'une longue nuit meurtrière où les 4 loups-garous de Bourgoin-Thiercelieux n'ont pas laissé de répit aux 16 pauvres villageois, dévorés par les lycanthropes ou lynchés par leurs confrères méfiants. Passons sur Animalia qui ne nous a laissé qu'un souvenir médiocre (du fait d'une mauvaise compréhension de la règle ?) et creusons nous les méninges, trifouillons nos cerveaux à la recherche d'antonymes ou de synonymes pour reformer les expressions, titres de films, de chansons ou autres cachés dans les cartes du Contrario. Bouquet final en rythme où chacun doit mimer son signe particulier et celui d'un co-joueur sans perdre le tempo et risquer de briser la chaîne.

Bilan de la journée : ludique et... fatigant. C'est un travail de jouer !

*expression tirée de Contrario ... mais laquelle ?

Entre mer et tramonta[g]ne

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Nos tourtereaux sont de retour, quelques couleurs et beaucoup de fruits en plus.


Ils ont troqué les bouchons lyonnais pour goûter à leurs confrères catalans, de belles brochettes de voitures dorées au soleil, à boire avec une tasse d'eau salée de préférence, pour un effet plus estival.


Ils ont flâné sous le figuier, ils ont joué, ils ont marché, main dans la main ou pieds tanqués.


Ils ont découvert la capéa, une mini-corrida, sans mise à mort, ouf, des peureuses vachettes.


Ils ont observé un bout de vie aquatique





















et ont appris par exemple que les crevettes font office de brosses à dents aux redoutées murènes.


Ils ont flirté avec les falaises, le long de la Côte Vermeille et de la Costa Brava.
Merveilleusement sauvage.





















Et surtout, mis à part des épines de mûrier et d'oursin sur les pattes de Tourterelle, ils ont bien profité de leurs vacances. Et ils ont eu raison.

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Surprise partie

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Après moults magasins, des soldes en demi-teintes, des achats au compte-gouttes, des conseils d'amie avisés et une touche cuivrée, je fus enfin parée. Je me fis donc la plus belle pour aller fêter la trentaine de bougies de mon bonhomme.

Mise en bouche avec J.C. Pequet. Apéritif, pré-entrée, entrée, plat, fromage, pré-dessert, dessert... nos estomacs connaissent maintenant la définition de "repu". La devise dont le Petit Paumé a affublé ce restaurant l'an passé, empruntée au sieur Colucci, prend en effet tout son sens : "Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici on mange pour vous"...

Le post-dessert prit la forme d'un cadeau home made nonchalamment glissé sous le drap pour étonner l'être aimé en fin de soirée : un calendrier perpétuel inspiré des Dieux du Stade -les vêtements en plus. De January à December, les 12 "moi" de l'année sur teintes jaunes et grises, photos stylées et fonds personnalisés.
















Suite et fin du trentiversaire ce dimanche où une ribambelle d'invités attendaient à son domicile parental notre héros et la talentueuse organisatrice ;)

La surprise eut l'effet escompté, l'après-midi fut réussi et moi je n'ai plus rien à préparer...

Des corps et encore

>+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O >+ O


--> Keith Haring pour le décor. Des tableaux en trompe l'oeil où des labyrinthes de traits noirs se transforment au fil du regard en personnages et animaux mis en scène. Des corps surréalistes qui ornent des fresques tour à tour drôles, dénonciatrices, dérangeantes, sexuelles, sordides, surprenantes.

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--> des corps, encore, avec un cours de bio grandeur nature. En passant outre la polémique sur cette exposition qui peut être considérée comme anti-éthique, Our Body, à corps ouvert rappelle ou fait découvrir la complexité du corps humain, en 6 étapes, du système musculo-squelettique au système cardiovasculaire, en passant par le système uro-génital (d'après vous, quels sont les 3 autres ?) C'est parfois avec un peu de dégoût et souvent avec fascination que l'on observe ce dont on est constitué et "comment on marche". Une pensée pour ces Anonymes réincarnés en corps déchiquetés ou découpés et exhibés devant nos yeux ébaubis.

Passer au verre

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Ca y'est, dotée de mon récent achat par correspondence, j'ai franchi le cap verre.

Voici un écrasé d'aubergines au persil et tapenade :




















Décidément, après le Trio de Cadavres Exquis (voir note du 13 juin), et maintenant avec les verrines, qui aurait cru que Sing Me a Rainbow s'essaierait dans le culinaire ?

Mieux vaut star que jamais

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Parfois, une idée est lancée par hasard et un jour, quelques mois, un an plus tard, après qu'elle a voyagé au fil du temps, mûri, après silence, hésitations, manque d'occasions, une fois qu'elle est prête, elle se concrétise.

J'ai donc joué à la mannequin l'espace d'une soirée ; trois heures et des broutilles, 4 tenues et un échantillon d'accessoires ont servi à confectionner 406 photos. De moi.

Mon ordinateur refusant obstinément d'exhiber ici mes charmes, je suis dans l'impossibilité de vous révéler l'aboutissement de cette séance. Mais avec force séduction, arguments et menaces, j'ai finalement réussi à lui soutirer un cliché :




























Fort (mal)heureusement, le concept original et artistique de cette photo (imaginé par moi-même, vous fais-je remarquer en toute fierté) cache les traits de mon visage.

Ma star-attitude ne s'arrête pas là. Comme nombreux bambins à cette période de l'année, mes co-choristes, co-danseurs et moi avons présenté nos spectacles de fin d'année. Étaient donc au programme concert et gala où, à la place de papa et maman dans le public, mes fidèles fans étaient présents ;)

[Fin de l'Acte 2007-2008, rendez-vous l'année prochaine]

Vendredi 13 au goût de fraise

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Conseil : ne jamais mettre un yahourt dans un sac à main, sous peine de retrouver ses clés, agenda, chapeau, porte-feuille, ou tout autre habitant d'un sac féminin recouverts d'une jolie couche parfumée de yahourt à la Fraise façon Fraisier (de notre amie La Laitière).

Trio de Cadavres Exquis à la sauce M**i

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** le secret de la recette est jalousement conservé par les cuisiniers de la langue et ne sera pas dévoilé pour ne pas attiser la convoitise


> Le canard vert anis a bu les fleurs il y a 3 minutes avec panache.

>> Le père Noël joyeux déterre paresseusement la poule aux oeufs d'or pendant les vacances.

>>> The childish Queen Elizabeth secretly smokes an apple in the Middle Ages.


Les Cadavres Exquis doivent être dégustés à chaud et peuvent servir d'accompagnement à toute réunion, soirée ou autre événement.

Trois demis siou plé

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1 demi-journée

2 demi-finales

Pour s'abreuver de coups droits croisés, de revers liftés et se saoûler de vollée.

Bref, s'enivrer de petite-balle-jaune jusqu'à s'en rouler par terre (battue).

au goût de cerises

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Birthday, holidays, umbrella days, singing and dancing days... tout cela, et même plus encore














and today's quiz day!

Terre et Mer

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tel était le doux nom estival de la salade avalée ce midi lors de mon rendez-vous (ir)régulier avec la fille aux fesses en l'air.

Terre, et bientôt Mer on l'espère, pour goûter à un repos bien mérité et à l'eau fraîchement salée de Miss Mediterranée.

Où Signe de Feu et Signe d'Air irons rendre visite à mes Père et Mère.

Lyon, reine de la jongle

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JONGLER v.intr <1> - v. 1400; jogler v. 1160 latin joculari "plaisanter", avec influence de l'ancien français jangler "bavarder" (XIIe), du francique jangalôn 1 vx Faire des tours d'adresse. 2 (1546) MOD. Lancer en l'air plusieurs boules ou autres objets qu'on reçoit et relance alternativement en entrecroisant leurs trajectoires. /.../ 3 (1873) FIG. Jongler avec : manier de façon adroite et désinvolte. > jouer /.../
LE NOUVEAU Petit Robert de la langue française 2008

Jongler, ou l'art de faire appel à la générosité des automobilistes en les divertissant pendant les inévitables attentes aux feux rouges. Un petit truc qui rend la vie urbaine plus appréciable. Comme les feux rouges en forme de coeur qui jadis fleurissaient dans les villes...

Jangler, ou l'art de bavarder, si possible dans toutes les langues. Ça a tchatché, le week-end dernier à Lyon, en langue des signes et des marionnettes, notamment.

Joculari, ou l'art de plaisanter, de jouer. Avec les mots, et les jours de la semaine sont rebaptisés.

(les voici, à la demande d'ABO)

Longdi
Marredi
Merdredi
Joiedi
Véneredi
Sommeildi
Dortmanche

Ou pour les anglophones :

Meanday
Tiredsday
Whinesday
Thrillsday
Freeday
Sleepyday
Stoneday

© ABE & ERE

Imaginez que vous vous donnez soudain le droit d'être
furieusement heureux.

Alexandre Jardin
Extrait de Le Zubial